Où en est-on avec la voiture autonome ?

La voiture autonome est un défi économique, technologique et écologique que bon nombre de start-ups relèvent aujourd’hui. Entre frasques et réussites, les sociétés qui se consacrent au développement de ces voitures sont aussi confrontées aux diverses règlementations en vigueur. Cela amène d’ailleurs à se demander l’état d’avancement du développement de ces automobiles.

Le règlement de l’ONU autorisant la commercialisation

Le 1^er janvier 2021, l’ONU a autorisé la commercialisation des véhicules autonomes qui possèdent des fonctionnalités avancées. C’est-à-dire les automobiles de niveau 3. En effet, les voitures de conduite libre présentent différents niveaux d’autonomie. Ainsi, le niveau 3 permet de rouler seul sur une autoroute sans intervention humaine. Les niveaux 4 et 5 étant encore en développement.

État d’avancée des outils technologiques

Disposant de nombreux capteurs sensoriels, de caméras et de radars, ces voitures en développement ont tout de même des lacunes. Les nombreux cas d’accident en témoignent. En outre, leurs outils présentent plusieurs dysfonctionnements face aux intempéries et aux changements métrologiques. Il faut souligner également le freinage automatique qui n’est pas encore au point.

Les voitures autonomes face aux questions d’éthique et de législation

L’avènement des conduites assistées par des robots et des capteurs remet les codes juridiques ainsi que celles de la route en question. Plusieurs pays, à l’instar des États-Unis et de la Chine, n’ont donc pas encore légalisé les algorithmes et logiciels utilisés par ces voitures. D’autres, comme la France et l’Allemagne, mettent à jour leurs codes afin d’encadrer ce secteur en développement.

Les questions d’ordre moral sont également soulevées : à qui incombe la responsabilité d’un accident quand le véhicule ne répond plus aux commandes du conducteur ? Que se passera-t-il en cas d’intrusion du système de ces voitures ? Autant de questions qui n’ont pas de réponse et qui méritent réflexion.